Wpis z mikrobloga

Ciekawy dokument na temat pracowników sezonowych oraz ich dzieci w Szwajcarii
Film po #francuski http://www.rts.ch/play/tv/temps-present/video/les-enfants-du-placard?id=856136
#szwajcaria #dokument
La Suisse avait imposé aux travailleurs saisonniers un régime «sans famille». Leurs enfants devaient rester au pays, année après année. Certains de ces saisonniers ont bravé la loi. Leurs enfants se sont alors cachés en Suisse, sans droit à l'école. Si ils naissaient en Suisse, ces enfants devaient quitter le pays ou alors être placés. Aujourd'hui ils racontent... Des drames de l'enfance parfois cicatrisés mais qui résonnent avec la situation actuelle. Jeudi 19 novembre à 20:30

Les saisonniers ont aidé la Suisse moderne à construire ses ponts, ses tunnels et une partie de sa richesse. De 1945 à l'an 2002, Berne a délivré plus de 6 millions de ces permis «A». Mais la Suisse interdisait en même temps le regroupement familial à ces centaines de milliers d'italiens, d'espagnols et de portugais. Certains parents bravèrent pourtant la loi... cachant leur enfant derrière des volets fermés. Dans les années 60 on parlait «d'enfants du placard». Que sont-ils devenus ? Comment ont-ils grandi privés d'enfance, de liberté et de scolarité ? Et comment s'est conquis le droit à l'éducation pour tous ? Certains s'en sont bien tirés : ils possèdent aujourd'hui le passeport à croix-blanche et parlent le français ou le «Schwyzertütsch» sans accent. Mais il demeure que la Suisse a attendu 1991 avant de leur ouvrir la porte des écoles publiques et 2002 pour abolir officiellement le statut de saisonnier. Aujourd'hui ces enfants d'alors racontent.

Carmela Cimini a vécu 18 mois sans voir le village où se trouvait sa chambre. Francisco a été renvoyé de Suisse à l'âge de 13 ans de la Chaux-de-Fonds, «comme un criminel». Et Maria di Buchianico revient pour la première fois à l'orphelinat de Soleure où il lui a fallu placer à la naissance sa propre fille née en Suisse. Ces drames de l'enfance ont permis de toucher certain «justes». Dès les années 70 des écoles clandestines se sont ouvertes - notamment à Neuchâtel et à Genève - et peu à peu la notion du droit universel à l'éducation fait son chemin. En 1990, le conseiller d'Etat neuchâtelois Jean Cavadini fait finalement sauter le verrou. Les enfants sans statut légal sont admis dans les écoles neuchâteloises. Un droit fragile mais acquis en Suisse aujourd'hui dans la plupart des cantons, si ce n'est pour les enfants de parents au bénéfice de «l'aide d'urgence» notamment dans le canton de Berne
  • 6
  • Odpowiedz
@FireDash:
W latach 1946 -2002 istniało coś takiego jak pracownicy sezonowi. Mieli oni pracować, pracować i jeszcze raz pracować. Nie mieli praktycznie żadnych praw. Nawet do ściągnięcia swojej rodziny. Jeżeli urodziło im się dziecko, to nie miało ono prawa przebywać w Szwajcarii. Było deportowane do kraju pochodzenia rodziców. Ale cześć "sezonowców" "łamało" to prawo i chowało swoje dzieci w domach. Dzieciaki nie miały oczywiście żadnych praw, w tym prawa do
  • Odpowiedz
@FireDash: A drugi film to opowieści właśnie takich "dzieci z szafy". Opowiadają jak to było cały dzień siedzieć po cichu w domu i nawet nie moc podejść do okna.
  • Odpowiedz
@FireDash: Szwajcaria ma parę takich "trupów w szafie".
Np. przymusowe odbieranie dzieci biednym rodzinom szwajcarskim i zmuszanie ich do pracy na swoje utrzymanie, najczęściej na roli. Również sieroty były tak samo traktowane.
Czy np zarobione miliony na przepuszczaniu podczas wojny niemieckich pociągów z Żydami z Włoch i Francji przez terytorium Szwajcarii.
  • Odpowiedz